Prostitution, mariages de mineurs et toxicomanie en Iran : Une crise qui s’aggrave

L’épidémie croissante de prostitution en Iran

En Iran, la prostitution commence dès l’âge de 12 ans, 25 % des prostituées étant des étudiantes (écoles primaires et secondaires), 20 % des étudiantes à l’université ou au collège, 10 % des indépendantes et 7 à 8 % des employées de bureau. Selon la Welfare Organization et le Centre de recherche sur le sida en Iran, 50 % des prostituées iraniennes sont des femmes au foyer (la plupart d’entre elles ont une vingtaine d’années). La prostitution a maintenant profondément pénétré le tissu des familles iraniennes, les filles suivant les traces de leurs mères.

Proxénètes et fugueuses : Un réseau caché de trafiquants

Des femmes de 27 ans, appelées “Khaleh”, deviennent proxénètes et dirigent l’entreprise. La plupart des filles en fuite, âgées de 13 à 30 ans et venant d’autres villes, travaillent pour elles et ne gagnent qu’un quart de ce que reçoivent les proxénètes. Au début des années 2010, le responsable iranien de la sociologie a signalé que l’âge de la prostitution avait baissé jusqu’à 8-10 ans, ce qui montre bien que les jeunes filles sont de plus en plus exploitées en Iran.

L’ère numérique de la prostitution en Iran : Comment les femmes trouvent des clients en ligne

Ces victimes des temps modernes gèrent souvent leur “entreprise” en ligne. Il y a 13 ans déjà, la sociologue Zhaleh Shaditalab confirmait que 42 % de ces femmes trouvaient leurs clients par le biais des médias sociaux, 25 % par téléphone et seulement 22 % dans la rue.

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Les vides juridiques : Pourquoi la prostitution prospère malgré l’illégalité

Bien que la prostitution soit officiellement illégale en Iran, elle ne fait l’objet d’aucune sanction réelle. Selon l’article 638 du code pénal islamique, une personne commettant publiquement un acte “haram” dans un lieu public peut être condamnée à une peine d’emprisonnement, à des coups de fouet, voire à la peine de mort si la femme est mariée.

Malgré ce risque, le commerce du sexe prospère dans les rues des grandes villes iraniennes. Les professionnels du secteur ont une vision différente de la loi et du législateur. Selon eux, les juges des tribunaux statuent en fonction de leurs goûts personnels, de sorte qu’il n’y a pas d’équilibre pénal entre le vendeur et le client. Ils prétendent ne pas être vus. Dans le pire des cas, ils paient les agents.

L’abus légalisé : Le système iranien de mariage temporaire

Outre la prostitution, l’Iran pratique également une forme d’abus légalisé connu sous le nom de Sighe, ou mariage temporaire. Cette loi permet à un homme d’emmener une femme ou une jeune fille chez un chef religieux et de recevoir une bénédiction pour un mariage temporaire, qui peut durer d’une heure à une semaine. Une fois le mariage temporaire béni, l’homme est légalement autorisé à avoir des relations avec la jeune fille ou la femme. Il existe peu de limites pratiques quant à l’âge de la jeune fille.

Mariages de mineures en Iran : Une crise cachée des mariages d’enfants

La prostitution n’est pas le seul moyen pour les jeunes filles de subir des traumatismes et des abus sexuels en Iran. Selon Iran Wire, plus d’un million de mariages d’enfants ont été enregistrés en Iran au cours des huit dernières années, dont 13 500 concernaient des filles de moins de 13 ans. Le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé en raison des cas non enregistrés. Cela représente près de 20 % de tous les mariages dans le pays !

Taux de mariage des enfants en Iran : Une augmentation surprenante du nombre de jeunes mariées

En 2021, l’Organisation de l’état civil a signalé que le nombre de mariages impliquant des filles de moins de 18 ans avait augmenté de 9 000, portant le total à 118 000 cas connus. Cela représente 21,15 % de tous les mariages, le taux le plus élevé depuis 2014. (Le nombre le plus élevé de mariages d’enfants en Iran a été enregistré en 2014, avec près de 170 000 cas, soit plus d’un tiers de tous les mariages enregistrés cette année-là).

Chaque année, des centaines de bébés naissent de mères âgées de 10 à 14 ans.

Le taux de mariage d’enfants le plus élevé du pays se trouve dans la province du Khorasan du Nord, où plusieurs milliers de mariages de filles ont été enregistrés au cours des dernières années, certaines d’entre elles n’ayant que 10 ans.

La toxicomanie : Une conséquence fréquente des abus sexuels

En Iran, de nombreuses victimes d’abus sexuels finissent par se droguer. L’Iran est confronté à un grave problème de toxicomanie, les statistiques officielles estimant à 4,4 millions le nombre de toxicomanes, bien que l’on pense que le chiffre réel soit plus élevé. Environ 35 à 40 % de tous les opiacés produits en Afghanistan font l’objet d’un trafic vers l’Iran, ce qui aggrave la crise de la toxicomanie.

La crise de la santé mentale en Iran : Les taux d’addiction, d’overdose et de suicide grimpent en flèche

En Iran, les femmes sont confrontées à des taux alarmants de toxicomanie, d’overdose, de dépression et de suicide, en grande partie à cause des traumatismes qu’elles subissent. Cette situation est devenue une crise de santé mentale permanente, qui aggrave encore les souffrances des femmes et des enfants vulnérables du pays.

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Soutien aux victimes d’abus et de dépendances en Iran

Priez pour les Iraniens touchés par les traumatismes liés à la maltraitance et à la toxicomanie. Priez pour la guérison, l’espoir et une issue pour ceux qui sont piégés dans ce cycle. Priez pour le ministère de Perle de Perse qui s’efforce d’atteindre ce secteur de la société iranienne.

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